ASW 20 CL-J

ASW 20 CL-J

Le vol d’essai de cet l’ASW 20 CL-J (« J » signifiant bien évidemment Jet) a été effectué le 21 mai 2006. Il était équipé d’AMT Olympus était du même type que celui utilisé par Martin Käppeler pour son Ventus. Cette transformation réalisé à partir d’un ASW-20 CL, est l’œuvre de Klaus MEITNZER du SFV Hoya dans le nord de l’Allemagne.

Avant de se lancer dans son projet, il a procédé une évaluation des avantages liés à l’utilisation d’une turbine comme aide à la propulsion pour son planeur. Les raisons qui lui ont fait faire son choix sont les suivantes :

  • Le faible poids de l »installation, les bâtis, les réservoirs, la batterie et la turbine, pèse 12kg. 
  • Faible volume d’installation : la turbine n’occupe qu’1/3 du rayon du fuselage.
  • Les réservoirs d’essence flexibles sont hébergés dans les surfaces d’appui.
  • Commande simple : La régulation est commandée mécaniquement ou électriquement. 
  • Une séquence électronique pilote le processus de démarrage. 
  • Après 20 seconde le moteur livre sa pleine poussée. 
  • Faible résistance à l’air de l’ensemble bâti et réacteur. 
  • Autonomie adaptable : 16 kg de Jet A1 pour 120 km, 32 kg de Jet A1 pour 240 km 
  • Faible risque environnemental.

L’EASA a jugé positivement les résultats présentés, de sorte que l’Office fédéral de navigation aérienne a donné son accord pour un certificat de navigabilité limité à 3 mois à compté du 18.05.06.

Les essais en vol pouvaient commencer !

Vous pouvez trouver les derniers renseignements du travail de Klaus sur le Site du SFV HOYA :www.motorsegelfliegen.de

ASW 20 CL-J
Klaus MEITNZER devant sont ASW 20 CL-J. Source : Avec la courtoisie de Klaus MEITZNER
ASW 20 CL-J
Source : Avec la courtoisie de Klaus MEITZNER
ASW 20 CL-J
Source: Aerokurier – Juillet 2009
ASW 20 CL-J

Le premier vol du ASW 20 CL-J

Comme il l’a souvent fait, Klaus va effectuer son premier vol au treuil. Avec une certaine différence toutefois, puisqu’il lui faut tenir le manche de la main gauche et la manette des gaz de la main droite. 

Un system de LDED permet de contrôler le processus de lancement. Elles sont connectées à un ordinateur lui même alimenté, comme le démarreur, par une batterie.

La mannette des gaz est mise en position démarrage, le démarreur lance la turbine.

Avec un bruit typique, une bougie allume le mélange de propane utilisé pour le démarrage. 

Dés que l’on a atteint une température des gaz d’échappement suffisante, on ouvre la valve de kérosène et le kérosène préchauffé par la pompe entre dans la chambre de combustion.

Pour Klaus, c’est une nouveauté que d’entendre ce bruit impressionnant, identique à  celui des autres Jets.

Après une courte phase de calibrage la phase de démarrage se termine et on peut arriver en un rien de temps à  108.000 t/mn, la pleine puissance est atteinte.

Le bruit est déjà  considérable, mais dans la cabine on peut encore se permettre d’effectuer les annonces radios sans écouteurs.

L’accélération, de l’ordre de 0,1 m/s2, est peu sensible. La vitesse en palier est d’environ 150 km/h. Avec une vitesse de 110 km/h on peut atteindre une vitesse ascentionnelle jusqu’à  1m/s. 

Au cours de ce premier vol, tout a fonctionné convenablement, à  la grande satisfaction de Klaus.

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