SO-30 P1 Bretagne Palas

SNCASO

L’histoire du SO-30 P1 Bretagne Palas commence dès mai 1941 lorsqu’une équipe de la SNCASO de Cannes commença, sous la direction de l’ingénieur Parot, l’étude d’un bimoteur de transport qu’on appelait alors le SO.30 Bellatrix.

Le projet avança lentement et fut repris une fois la France libérée et la paix rétablie.  Deux prototypes SO.30 N et SO.30 R (N pour moteur G&R 14 N et R pour moteur G&R 14 R), furent construits avec de grosses difficultés. La première de ces machines reçut la dénomination de SO.30 N. C’était un appareil bi-dérive qui se présentait comme un monoplan à aile médiane cantilever, de construction entièrement métallique.

Doté d’un train d’atterrissage tricycle escamotable classique, le SO.30 N fit son premier vol le 26 février 1945, avec comme équipage Rastel, Pérard et Rainbeau. Le SO.30 R, appareil presque identique mais mono dérive, effectua son premier vol le 6 novembre 1945, avec le même équipage.

Pour la série, il faut décidé de changer de type de moteur, ce qui donna naissance  SO.30 P, (pour  Pratt et Whitney) qui fut construit en deux variantes :

  • SO.30 P-1, dotée de Pratt & Whitney R-2800-B43 de 1 800 ch. (1 342 kW), et
  • SO.30 P-2, dotée de Pratt & Whitney R-2800-CA18 de 2 400 ch. (1 790 kW).

Le SO.30 P, l’avion a effectué son premier vol le 11 décembre 1947

TypeDésignation NbMoteurs
SO.30 NBellatrixprototype1Gnome & Rhône 14N
SO.30 RBellatrixprototype4Gnome & Rhône 14R
SO.30Neneex SO.30.R  1Rolls-Royce Nene
SO.30 ex SO.30.R  1Snecma Atar
SO.30 C(Cargo)ex SO.30.R  1Gnome & Rhône 14R
SO.30 P1Bretagne 27P&W R-2800-B43
SO.30 P2Bretagne 11P&W R-2800-CA18
SO-30 P1 Bretagne Palas
SO30P Bretagne Palas, Photo : Alain Perrin

Les 39 exemplaires produits servirent au sein des compagnies Air France et Air Algérie, entre autre, mais furent principalement utilisés par l’Armée de l’Air (GLAM) et l’Aéronavale pour les transports dans les colonies françaises.

Quelques SO.30 P-1 reçurent deux petits turboréacteurs Turboméca Palas. Installés sous la voilure, ils fournissaient une poussée supplémentaire. Il semble que seuls les appareils de la Marine aient été équipés de ces réacteurs complémentaires, notamment lors de leur révision, avant la prise en compte par l’Aéronautique Navale.

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