DG-1000J

Développement et évolution du projet DG-1000J

DG-1000J ou AK-9 en vol avec la turbine et son silencieux sortie. Source : Akaflieg Karlsruhe.
DG-1000J ou AK-9 : Akaflieg Karlsruhe.
AMT Titan, réacteur intégré au Kit PSR-T02 de Draline utilisé sur l’AK9. Source : Akaflieg Karlsruhe.

Présentation du DG-1000J (ou AK 9)

Le DG-1000 est un planeur biplace conçu et fabriqué par DG Flugzeugbau. La version DG-1000J est une variante non officielle équipée d’un moteur à réaction, permettant d’atteindre des vitesses de vol horizontal élevées. Le moteur à réaction a été intégré à l’appareil par l’Akaflieg Karlsruhe (faisant partie de l’Institut de Technologie de Karlsruhe, KIT).

Progrès et défis pour le projet DG-1000J

Le projet de motorisation du DG-1000 a débuté en 2008. L’appareil avait été conçu avec un réservoir et un boîtier moteur pour accueillir une turbine rétractable. En 2010, l’équipe a opté pour l’installation de l’AMT Titan, offrant une poussée de 400 N.

La société PSR Jet System a adapté cette turbine en modifiant les systèmes de contrôle et de surveillance, ainsi que le circuit de carburant. Un dispositif de confinement a été intégré pour prévenir tout dommage en cas de défaillance mécanique. En décembre 2010, la turbine et ses composants ont été livrés des Pays-Bas, et les équipes ont entamé l’installation.

Un système de mesure des températures à huit points a été développé pour surveiller les performances en vol. Les essais ont permis de décrocher une certification provisoire, et le premier vol a eu lieu à l’été 2011. La maniabilité et la vitesse ont été jugées satisfaisantes, bien que les taux de montée soient restés inférieurs aux attentes.

Optimisation des performances et réduction du bruit

Des tests sur banc et en vol ont permis d’améliorer l’efficacité de propulsion, augmentée de 10 % à 23 % à 100 km/h, avec un gain de 0,2 m/s sur le taux de montée. Le meilleur taux de montée a été observé à environ 130 km/h.

Pour réduire les émissions sonores, un éjecteur doublé d’un laminé métallique (“SilentMetal”) a été testé. Ce dispositif a permis de réduire le bruit de 3 dB (SPL) sur les côtés de la turbine. La longueur de l’éjecteur s’est révélée insuffisante pour une réduction globale.

Finalisation du projet

En 2021 et 2022, les essais en vol ont montré que les spécifications de bruit requises pour la certification d’un seul appareil ne pouvaient être respectées qu’avec une réduction de puissance. La certification n’étant pas possible avec le moteur actuel, il a été décidé de retirer le moteur.

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