Douglas DC3 Palas
Le Douglas DC3 Palas était un projet de 1952, qui associait à un Douglas DC à un groupe d’appoint Palas de la SNCASO
Douglas
Douglas DC3 Palas avec son groupe d’appoint
En 1952, La SNCASO (Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Sud-Ouest diffusait les résultats mesurés, en essais officiels et en exploitation, de son groupe d’appoint utilisant un turboréacteur Turbomeca Palas. Groupe dont elle était à l’origine de l’étude et de la réalisation.
L’Union Aéromaritime de Transport (UAT) avait équipé, d’un de ces groupes d ‘appoint, un DC-3 en Service en Afrique Équatoriale Française, dans la région de Douala, ou elle l’avait mis immédiatement en essai.
En novembre 1952, cet avion avait totalisé, 285 heures de vol au cours desquelles le réacteur d’appoint a élé allumé 232 fois, tant au sol qu’en vol. Toul avait très bien marché et les résultats apparaissaient d’autant plus intéressants si l’on tienait compte des conditions particulièrement difficiles dans lesquelles ce DC-3. à groupe auxiliaire avait été utilisé : climat équatorial, pistes en terre, etc.
Dans le cadre de l’utilisation pratique de l’appareil, et sous le contrôle du Bureau Veritas, les résultats suivants, montrant l’efficacité des réacteurs, ont été obtenus à partir d’un poids au décollage de 20 430 kg :
- Au décollage (vitesse 160 km.h) la distance de « mise en vitesse » est réduite de 100 mètres environ.
- En vol, avec un moteur en drapeau, l’autre à 2 450 tours, le temps nécessaire pour passer de 915 mètres à 1 067 mètres a été ramené de 3’30” à 1″56″. La vitesse ascensionnelle a été augmentée de 0,70 m/s à 1,30 m/s, grâce aux réacteurs tournant au régime maximum continu.
Dans ces conditions. le plafond pratique sur un moteur est augmenté d’environ 750 mètres.
Que les réacteurs soient montés ou démontés, la vitesse n’était pas modifiée de façon appréciable, ce qui confirmait leur très faible trainée.
Tous ces résultats confirmaient les prévisions et les calculs déduits de ceux qui avaient été obtenus sur le DC.-3 équipé d’un groupe réacteur Palas à la suite d’essais contrôlés par les Services officiels français. Ils permettaient de confirmer, qu’avec un moteur en panne, le comportement d’un appareil équipé de groupe Palas et pesant 21 792 kg, était très sensiblement le même, tant au décollage qu’en croisière, qu’un appareil non équipé et pesant 19 978 kg.
Les premières conclusion étaient que la solution adoptée par la SNCAS0 pour le DC3 d’UAT, qui comportait le montage des deux groupes sous les ailes, était préférable à celle qui consistait à équiper l’appareil d’un seul réacteur d’appoint placé sous le fuselage, même plus puissant.